dimanche 7 juin 2015

Le bon carburant

Ma passion pour la nutrition n'a rien à voir avec la minceur. Cela n'est devenu que la cerise sur le gâteau.

Je me suis amusée ce soir à lister les maladies pour lesquelles des études ont prouvé un lien avec une alimentation riche en glucide à partir des centaines de livres et d'articles que j'ai lu sur le sujet. C'est une liste à la Prévert, je ne donne volontairement pas les détails... mais ils existent !!!

Surpoids, Obésité : c'est le plus évident et là je ne vais rien apprendre à personne. La seule chose c'est que ce serait les glucides (le sucre) et non les lipides (le gras) qui serait en cause. (Docteur Robert Lustig)

Diabète : on dit actuellement au diabétique de manger régulièrement des glucides et on leur donne de l'insuline pour équilibrer leur glycémie avec toutes les conséquences que cela peut avoir. Quelques médecins s'écartent de ces recommandations et prescrivent un régime sans glucide. Les résultats sont bluffants, les patients stabilisent leur glycémie avec moins d'insuline voire en arrêtant complètement les injections. Oui, le diabète se guérit. (Docteur Eric Westman)

Dépression : il y a une quantité importante d'études qui amènent à cette conclusion. Si les évènements de nos vie contribuent à nous rendre plus ou moins heureux, le rôle des hormones est bien réel. Et avec le sucre, les dysfonctionnement sont importants. (Docteur Jacob Teitelbaum)

Alzheimer : les études montrent que les personnes en surpoids, les diabétiques, les obèses ont beaucoup plus de chances que les autres d'être atteints d'Alzheimer. On parle de "Diabète de type 3" dont une des causes seraient une surconsommation de glucides au détriment des lipides. (Docteur David Perlmutter)

Autisme : hyper intéressant, le lien entre la flore intestinale et l'autisme. Certaines cliniques guérissent des autistes avec un protocole nutritionnel riche en gras et faible en glucides, à l'opposé des recommandations contre les maladies cardiovasculaires (Docteur Natasha Campbell McBride)

Cancer : un prix nobel a découvert depuis longtemps déjà que les cellules cancéreuses se nourrissaient de sucre. Aujourd'hui, le régime cétogène, pauvre en glucide, permet d'obtenir de très bons résultats en parallèle des chimiothérapies voire sans chimiothérapie. (Docteur Servan-Schreiber)

Je m'arrête à ces principales maladies même si je pourrais citer également les problèmes de dent, d'acné, d'hyperactivité, de migraines, d'asthmes, d'allergie, de vue, de frilosité, de fibromyalgie, de baisse de libido, de sinusite, d'irritabilité, de ballonnements, de constipation, de diarrhée, de fringales, de sauts d'humeur, d'insomnie, fatigue chronique, problèmes de thyroïde, etc.

Et pour mon cas personnel, voici ce qu'une alimentation riche en gras et faible en glucide m'a apportée :
une perte de poids, un ventre plat, la joie de vivre, un meilleur sommeil, moins besoin d'hydrater ma peau et particulièrement mes pieds et mon visage habituellement toujours secs, des cheveux qui se salissent moins vite, + de libido, une meilleure concentration, plus de fringale, plus d'envie de sucre, moins de sauts d'humeur, un transit plus régulier, un palais + fin, beaucoup + d'énergie, beaucoup moins de frilosité. Cette dernière année, je n'ai d'ailleurs pas été chez le médecin pour mes habituelles rhino-pharyngites, angines, maux de gorge ou encore cystites. Je n'ai eu aucune autre infection ou virus.

On peut polémiquer des années sur le sujet: C'est psychologique! C'est une coïncidence!  Ca n'a rien à voir avec l'alimentation! C'est de la paranoïa! Ce n'est pas parce que ça marche chez toi que c'est pareil pour tout le monde!
On peut aussi tout simplement essayer quelques temps car les premiers bénéfices peuvent être rapides. L'occasion de réaliser quelle est notre réelle consommation de glucides (féculent, sucre) et si l'on a une addiction. L'avantage c'est qu'il n'y a pas d'argent à dépenser, et que c'est sans danger.

Je ne suis pas du tout contre les médicaments. Ils ont évidemment contribué à diminuer les taux de mortalité, à allonger l'espérance de vie. Mais si quelqu'un se plaint de maladies alors qu'il  n'a volontairement pas dormi pendant 3 semaines, la logique voudrait qu'on lui dise : commence par dormir, on verra après. Je pense que c'est pareil pour l'alimentation. Mettons d'abord le bon carburant et voyions après s'il faut faire usage de médicaments. Ils ont un coût (la caisse de la sécurité sociale ne s'en portera que mieux) et des effets secondaires plus ou moins connus et maitrisés.

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